mercredi 26 mars 2008

Le printemps à Turku

Aujourd'hui 25 décembre... ah non 25 mars, début du printemps en Finlande comme il se doit.






lundi 17 mars 2008

La Finlande à deux, c'est mieux!


La family en Laponie

Dernière semaine de février, Papa, Maman, et la compagnie des joyeux nains écoliers, sont venus me voir en Finlande. Enfin, en Laponie, le désert blanc qui couvre tout la partie nord de la Finlande. Là aussi ou il y a de la pub pour que les gens se mettent bien tout nus dans les saunas. Sinon ce serait hygiénique et donc pas du jeu!



On louait un chalet, et une voiture chaussée de pneus hiver, à Levi, la station hype de Laponie, culminant à 700 m d'altitude, et située à 150 kms au nord du cercle polaire (Méga classe). Mais pas de soucis pour le ski, puisque même au niveau de la mer, les 2 mètres réglementaires sont maintenus au froid par la température de -15 ° en moyenne. Avec, de mémoire de Bonnet en cette semaine, un maximum qui était un minimum de -22°. Facile pour la familia qui avait dévalisé un décathlon breton pour être sur de ne pas laisser un membre congelé. A noter l'obéissance d'Adrien qui ne se départissait même pas de son collant, ni de son pantalon de ski, de ses bottes en peau de phoque ou des ses trois bonnets plus capuche pour aller au restau, ou tout autre endroit civilisé. Sait-on jamais...
Les activités de la semaine furent nombreuses. D'abord le ski, de jour comme de nuit. Certes, avec les lampadaires allumés à 16 heures, nous pûmes profiter de la glisse nocturne, ce qui est ma fois fort agréable. Mais sans commune mesure avec le bonheur de skier sur de la neige toujours bonne (il parait que les bons skieurs font la différence alors je me la joue), sur des pistes peu fréquentées parce que c'est la Finlande, des remontées sans queues qui font qu'une seule file d'attente de 5 minutes devient dramatique, ou encore sans plein de bêtes français énervés, ou de parisiens trop parisiens. Certes, pour le bronzage on repassera...

Ouah, c'est haut!

Locataire du bord des pistes

Deuxième activité, la visite à Rovaniemi, capitale de la Laponie, son musée arctique et sa maison du vrai Père Noel, opportunémment située pile à l'endroit ou passe le cercle polaire.


Le bureau de poste du Père Noel, avec ses lutins qui traitent des centaines de millier de lettres du monde entier. Adresse: Santa Claus, Arctic circle, Finland.

Le lendemain, balade en chien de traineau, avec chacun notre propre équipage à gérer. C'est pas compliqué remarquez, les chiens veulent toujours foncer, et nous, on a un frein pour éviter de manger arbres et autres paquets de neige. Tout le monde est désormais conducteur de traineau, et maman a pris en plus l'option conduite somnambule. Sans doutes à cause du froid...

Il y avait aussi des rennes à la ferme à chien. Papa s'étant laissé convaincre par un joyeux finlandais que le fait de toucher un renne faisait repousser les cheveux, nous avons l'explication de cette photo.

Comme on était décidemment pas fatigué et résistant au froid. Maman, qui menait la troupe (sauf en traineau vers la fin), décida qu'il était temps de faire une balade en raquette. Nous enchantés de répondre oui, à l'unisson de papa qui sautillait gaiement à cette idée. Départ donc pour le parc national Ylläs-Tunturi avec force guides et autres compagnons néerlandais.
Grosse motivation
Le chemin
La fratrie au sommet, de là ou est partie la flamme olympique des jeux d'Helsinki. Boubou avait encore pas tout compris, et jouait au pirate en se bandant un oeil et en hurlant "à l'abordage". Quand à MP, elle croyait benoitement avoir gravi une vrai montagne, d'ou le poing levé. Moi j'ai la classe...

Là c'est quand je laissais de l'avance à Barbe bleue et Herzog, mais ils étaient inquiets. Les parents ayant déjà renonçé, il ne fallait pas que la montagne décime la famille.


Bref, c'était surtout chouette de revoir tout le monde, surtout dans cette région exotique comme répétait je ne sais plus qui sur les cartes postales.






lundi 18 février 2008

Mission balte accomplie!

Coucou,

Après l'Estonie, quoi de plus normal que d'aller découvrir ses deux sisterships baltes. Dans un but d'évaluation et d'analyse celà s'entend. De Finlande, le plus facile c'est Ryanair Tampere-Riga, ou peut être devrais-je dire le moins cher, parce que Ryanair n'est jamais facile. Surtout avec un groupe d'espagnols inconnus et bruyants. Je déteste faire des généralités (ok, j'aime bien), mais les espagnols de toutes les confessions (asturians, galiciens, catalans, basques, andalous...), ont en commun d'être bruyant sans raison. Et quand c'est pas les nôtres, ceux qu'on a apprivoisé, c'est encore plus embettant.
Mais, nous sommes bien arrivés en Lettonie, avec Daniel, allemand, et Ella et Antonia, deux copines finlandaises. Pas de temps à perdre à l'hôtel, direction le bar d'en face, et sa bière à 0,40 Lats, soit 50 centimes d'euros. Accueillant pays...
Mais, pas d'excès, car le lendemain, réveil très tôt pour partir louer une voiture à l'aéroport, et foncer à Vilnius, capitale de la Lituanie. Trois heures de route enneigée plus tard, nous nous garions à Vilnius, en plein centre. Auparavant, nous avion spu apprécier lors de l'entrée dans la ville le riant caractère des cités, héritées de l'époque bénie ou le parti communiste français était aux ordres de Moscou.
Vite vite, il fallait se restaurer. Sur les consiels de l'office de tourisme, direction un restaurant typique lituanien, ou on mange pour 5 euros, comme partout dans ces pays. Moi, j'ai courageusement pris des pieds de porc et c'était drôlement bon. Même si Ella en a profité pour faire des commentaires sur ces français dégoûtants qui mangent des trucs qu'on ne donne même pas aux chiens en Finlande.
Principal attrait de Vilnius: ses églises. Pas une ou deux, non, des centaines. Si bien qu'il faut distinguer les catholiques des orthodoxes, ou les protestantes des anglicannes. Et aussi les chapelles des églises, et les basiliques des cathédrales. Beaucoup sont bien entretenues, toutes belles, pointant leur clocher à chaque coin de rue de la vieille ville.
La cathédrale blanche

Ma préférée entre toutes, et le petit point rouge en bas, avec un chapeau bleu, c'est moi.


J'ai conscience que les deux dernières font un peu décor de cinéma, mais il y a vraiment un dedans, avec un Jésus et tout et tout.
Nous nous rendîmes également au musée de la nation lituanienne. La statue du roi Mindaugas veillant sur son donjon trône davant l'entrée. A première vue, ça ressemble à une blague, mais en fait , avant le 18ème siècle, la Lituanie était un grand duché puissant, jouant à armes égales avec celui de Pologne. Mais, les assauts répétés du voisin tsariste ont affaibli le duché, qui tomba finalement sous la coupe de la Pologne, Vilnius perdant de sa superbe et de son pouvoir au bénéfice de Varsovie. C'est aussi cette période de prospérité qui explique l'éclat de la ville.

Puis, retour à Riga pour une deuxième journée de marche dans une vieille ville de la baltique. Riga étant encore plus influençée par l'estérieur, du fait de son port, longtemps une place forte de la ligue Hanséatique.

Et moi qui me trouvait peu photogénique, ce soldat me rassure.
Là c'est la vilaine ambassade de France ou j'aurais du travailler si un vilain ambassadeur ne m'avait pas trouvé trop jeune ou trop je ne sais quoi... Classe le building isn't it?
Oh, il y aussi plein d'églises à Riga.
Un grand poète letton. Je ne le savais pas au moment de la photo, ce qui explique ma pose un peu négligée.

Quant un marchand de Riga faisait fortune, il se construisait un palais discret, simple, et décoré avec goût.
Arrivage de mélasse et de topinambours, donc queue. Tout n'a pas encore changé.
Le riant musée de la guerre de Riga avec en gros toutes les armes qui ont servi vassaliser, soumettre, exterminer ou dominer ce peuple qui a été occupé par les Russes, les allemands, les lituaniens, les suédois....


Là pour le coup, c'est un décor
Un long long long bâtiment plein de boutiques
La banque centrale lettone, un jour sans dévaluation.
Photo d'un endroit frappant du musée de l'occupation. Reconstitution d'un cabanon de goulag. Au fond, tout un texte expliquait le problème des toilettes dans ces conditions. J'ai pensé à tous les Bonnets que ça aurait fasciné.
Ah oui, j'oubliais, parfois, il y avait des églises!
Ciao la compagnie, les parents arrivent dans 3 jours en Laponie,
Etienne