Vous l'aurez remarqué, je n'étais plus très assidu sur ce blog. J'en suis bien désolé, mais mon appareil numérique m'a laché début septembre et je ne l'ai récupéré qu'à Noël. Et des récits sans photos, c'est moins chouette. Décidemment, c'était mieux avant quand les "reflex" ne tombaient pas en panne et qu'on pouvait gentiment aller chez son photographe pour avoir des photos papier.
Sitôt récupéré mon objectif et sa nouvelle carte mère, je suis parti fêter ça au Chili. Joie ultime à mon arrivée, les parents de Julia étaient là, avec son frère. A peine le temps de prendre une douche que je me retrouvais dans un bus pour Valparaiso. J'y étais déjà allé, mais comme j'avais bien aimé, ça ne me dérangeais pas du tout. Au menu des deux jours suivants, la traditionnelle balade en bateau aprement négociée à un prix déjà fixé (le folklore), une nouvelle maison de Pablo Neruda, et plein de marche dans les rues en pente de la ville. Puis, retour à Santiago pour l'avion des parents.
La traditionnelle promenade en bateau pour faire le tour du port
Dans une ancienne prison reconvertie en lieu de libre expression artistique, j'ai trouvé cette statue intitulée "Marie-Antoinette".
Ah ma mère, voilà un bouguainvilliers plus impressionnant que celui de Kerlescan.
Les funiculaires de Valparaiso permettent d'atteindre les nombreuses collines sur lesquelles est construite la ville, sans trop se fouler et avec le charme pour l'usager de s'interroger à chaque grincement, brinquebalement... sur sa vie. Celle qu'il peut perdre à tout moment si la chaine se brise.
Ah, voilà donc pourquoi cette golf trône toujours au milieu de l'ancienne prison...
Beaucoup de tag à Valpo, mais toujours de bon goût
En France, les bons lycées affichent leur taux de réussite au bac, au Chili, ils affichent les footballeurs qui sortent de chez eux.
Celle là n'avait pas de garantie illimitée
Le vol de paillassons, un fléau!
Et c'était déjà l'heure de passer en 2008. Pour mon premier nouvel an hors de France, et peut-être même bien, hors de Bretagne, nous sommes retournés à Valparaiso. Parce que c'est joli, et que Santiago moins, parce qu'il y à 19 feux d'artifice tirés en même temps sur la baie alors qu'à Santiago il n'y en a qu'un, et puis parce que la route entre les deux villes est droite, lisse, et goudronnée, et que ce serait bête de ne pas en profiter. Cette fois, nous étions logés dans la nouvelle maison de Marie, et la fête s'est faîte avec ses colocs, français comme chiliens. Les parents d'une française étant là, nous eûmes (j'ai le droit!) du foie gras. Diner puis spectacle, c'était bien, et nous sommes rentrés fatigués mais contents à SAntiago, pour ne rien faire, et profiter de la piscine verte et mousseuse de la maison de Julia. Apparemment un problème de chlore...
Youhou, plein de foie gras, et moi je ne fais rien!
La nouvelle maison de Julia
Mais vite, très vite, à peine le temps d'acheter quelques bonnets péruviens, il a fallu aller retrouver les copains. Enfin, les gens sympas qui vivent en Amérique du sud, plus Charles et Thomas d'Angleterre qui avaient fait le voyage. Comme on était très organisés, on savait qu'on se retrouverait quelque part en Uruguay. La précision n'importait pas, puisque comme chacun sait, l'Uruguay c'est tout nain, surtout sur une carte. Ainsi, c'est le coeur plein d'entrain, pressé de revoir les loulous, que Julia, Marie et moi partîmes vers Buenos Aires en Avion. Sympathique cité au demeurant, mais qui a décidé de contester le titre de reine du bazar à Santiago. L'aéroport étant loin du centre, le plus avantageux était de prendre le bus. Facile et pas cher. Sauf en Argentine, ou les tickets se prennent à un automate, à l'intérieur du bus, avec de la monnaie. Soit! Trouvons de la monnaie... Sauf qu'il y en a peu, pour ne pas dire pas du tout, dans ce pays qui sort d'une enième crise financière. C'était donc ça la logique. Celà dit, nous sommes arrivés à l'hôtel, et après une courte nuit, nous avons embarqués sur le bateau pour l'Uruguay. Je ne ferais pas de commentaires sur le capharnaüm de l'embarquadère, Julia dirait que je suis légaliste et que c'est bien normal quand on vient de Finlande...
Arrivé en Uruguay, il a finalement fallu retrouver les zozos qui venaient du Brésil. Et le pays n'est pas si petit que ça. Première halte à Punta del este, le St-Trop' local, bourré à craquer. Une nuit à trois dans une chambre d'hôtel miteuse, et nous repartions vers la Paloma, cité balnéaire ou nous trouvions une "cabana" à louer pour la semaine. Ce changement de programme a permis au autres de nous retrouver et de mettre les pieds sous la table, avec un sourire et une bonne humeur qui faisait plaisir à voir. A partir de là, la semaine fut remplie de rien, ou plutôt de rigolade, d'apéros, de plage, de tarot que j'ai presque tous gagnés, et de soirées barbecue. Un peu surréaliste de revoir les copains si loin de chez nous, mais très agréable. Et pour mon plus grand bonheur, les english partageaient mon avis sur l'étonnante organnisation américaine, et le relatif, quoique le plus souvent sympathique, bordel ambiant.
Départ vers l'Uruguay, au revoir Buenos Aires
Première nuit à Punta del Este, et déjà deux femmes dans mon lit, ça commençait bien.
Mais c'était pas super finalement, donc on the road again
La cabana
Beaucoup de choses à faire à la Paloma. Des photos de groupes notamment
Des apéros aussi
Des adieux
Ou d'autres photos de groupe
Puis, le départ, les larmes, les étreintes, les embrassades... Ou alors juste un départ en catastrophe pour attraper le taxi puis le bus. Re-bateau, re-Buenos Aires, et une balade de quelques heures dans la ville. Belle et agréale ville soit dit en passant.
Le congrès Argentin
Un truc argentin
Le clou du voyage, c'était à l'aéroport de B-A. Depuis 6 jours, des passagers de Aerolineas Argentinas étaient bloqués, la compagnie refusant de rembourser des vols annulés suite à une grève. Les nerfs, à juste raison, un peu en pelotte, les passagers ont bloqué les terminaux, les douanes, cassé quelques ordinateurs... Rien de méchant, mais pas de possibilités d'embarquer, et j'avais quand même un avion pour PAris le lendemain... Mais finalement, après 4 heures devant la douane, debout dans une queue. Nous avons pu passer pendant un petit temps, courir à l'avion, qui a décollé aux 3/4 vide, et arriver à bon port.
Les bloqueurs, la police, les caméras, et les touristes comme nous qui attendent debout pendant des heures.
Les employés de Aerolineas argentinas avaient disparus. Celà dit, ils se seraient fait lyncher. Mais un beau bazar quand même...
Mais comme on est sympa, on leur pardonne aux argentins. Le rugby, le foutoir...
Le retour en Finlande ne fut pas trop dur, il fait de plus en plus jour, et les finlandais sont tout perdus, il ne fait que 0°, pas de neige mais de la pluie. La peur du récheuffement climatique guette.
A bientôt,
1 commentaire:
Chouette un blog! Ca tombe bien j'étais pas au courant et avec tes photos facebook je croyais que tu vivais à Santiago, comme moi qui suis parti au Maroc pour aller à New York. En tout cas ça fait plaisir d'avoir des nouvelles d'un gars qui a plus froid que moi parce que j'y ai pensé mais entre Rio, Atlanta, San José, Santiago, Shangai, Hong Kong et j'en passe, j'ai l'impression que personne n'est nostalgique du climat lillois.
Sinon tu peut me renseigner, Aaritalo, il est vraiment bon ou c'est le Maxim Tsigalko de FM08?
Je suis tes nouvelles,
a bientôt
Martin
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